Écranosphère est une revue scientifique avec comité de lecture se spécialisant dans l’analyse historique, culturelle et esthétique de l’écran. Écranosphère a pour objectif d’offrir à ses lecteurs et lectrices des études poussées consacrées à la place importante qu’occupe l’écran au sein de la culture médiatique; de la sphère culturelle des arts à la sphère scientifique et médicale, en passant par le monde de l’ingénierie et celui du spectacle.

      De manière plus générale, Écranosphère vise à rendre compte des plus récents développements dans le domaine des études visuelles et intermédiales. Ces domaines regroupent, comme autant de disciplines académiques, tant les recherches en iconologie et en sémiotique que les recherches en anthropologie des représentations symboliques, en sociologie des images, en littérature, en histoire de l’art, en études cinématographiques et technologies médiatiques ou en arts visuels. Qu’il s’agisse, parmi ces développements, du fruit d’approches esthétiques, critiques ou historiques, Écranosphère souhaite articuler celles-ci autour d’une seule et même ambition; celle d’offrir à sa communauté de lecteurs et lectrices de multiples points de vues transhistoriques, transmédiatiques et transculturels sur le rôle, le pouvoir et la fonction des écrans au sein de la culture médiatique.

      Cette fonction est complexe et demande à être étudiée à l’aune des différentes disciplines dans lesquelles l’efficacité, tant esthétique, scientifique, poétique, sociale, que politique, de cette fonction inspire l’analyse. Aussi, Écranosphère est-elle susceptible d’intéresser les auteur/es oeuvrant dans les disciplines ayant pour objet d’étude l’abondance, le pouvoir, l’expression et le discours écranique. De la performance théâtrale aux films populaires en passant par les jeux vidéo, les projections foraines, le cinéma élargie, la communication, les nouvelles textualités, la danse, le sport, l’ingénierie et l’imagerie scientifique, l’écran concerne non seulement la visualité, le partage d’informations, les procédés de figuration et les « manières de faire des mondes » (N. Goodman), elle concerne également ce qui rend sensible la formation de communautés culturelles et scientifiques, les déploiements symboliques et imaginaires, voire l’économie même de la pensée.

      Par conséquent, ce qui rend sensible la présence de l’écran concerne autant les appareils médiatiques qu’elle exige et dont elle procède, que l’histoire, les réseaux, la politique ou le climat social qu’elle figure et de laquelle, inévitablement, elle dérive. Bref, Écranosphère est une revue électronique interdisciplinaire orientée sur l’analyse culturelle de la prolifération, de l’économie, de la miniaturisation, de l’ingénierie, de la sexualisation et de la mobilisation des écrans.